Sur une tombe aimée

Couplet 1]
Dans la nuit obscure, nos ombres dansent,
Comme à s'asseoir, à pleurer en silence,
Elle nous devient tellement chère,
Cette mémoire qui déchire l'air.
Accrochés à ceux qu'on chérit,
Dans le vent, leurs échos sont meurtris,
Quand tous les autres sont là,
Leur présence se perd dans le froid-là.

[Refrain]
Comme une rage, comme une douleur,
Nos âmes crient, battement sans douceur,
Sur une tombe aimée, on se consume,
Le passé hante, dans cette brume.

[Couplet 2]
Des mathématiques, des chiffres brisés,
On évalue une vie, comment la porter ?
Immense, mais en proportions déclinantes,
Nos coeurs s’effondrent, nos âmes vacillantes.
À nos yeux indigents, les souvenirs flottent,
Les larmes coulent, ces mots qu’on emporte,
Il reste que l’amour, même dans la douleur,
C'est un cri de guerre, un chant du cœur.

[Refrain]
Comme une rage, comme une douleur,
Nos âmes crient, battement sans douceur,
Sur une tombe aimée, on se consume,
Le passé hante, dans cette brume.

[Pont]
S'accrocher aux fantômes, c'est une lutte,
La vie qui nous brise, une farce, une joute,
Dans la tempête, on cherche la lumière,
Mais elle n'illumine que notre misère.

[Refrain]
Comme une rage, comme une douleur,
Nos âmes crient, battement sans douceur,
Sur une tombe aimée, on se consume,
Le passé hante, dans cette brume.

[Outro]
Alors ici nous restons, sur cette terre,
À porter le poids, même dans l'enfer,
Comme à s'asseoir, à pleurer, à crier,
Dans les échos du temps, à jamais liés.