ROAD TRIP 3 – LE MENSONGE EST-IL PLUS GRAND QU’ON PENSE ?

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Dans un petit village au nord de Murcia, j’ai passé la nuit dans le stationnement d’un cimetière avec une source d’eau potable. Cela m’a fait penser à l’idée suivante : quand on lâche prise vraiment, c’est-à-dire quand on meurt à soi-même, on retrouve la source.

Deux jours plus tôt, j’ai rencontré Amandine, une Française qui commence un projet de sanctuaire pour les animaux abandonnés. Face à son projet ambitieux, certains lui ont dit : «C’est bien beau, mais c’est impossible!»

«C’est impossible, aussi, un monde sans argent.» «Impossible de se libérer de nos chaines.» Quand j’entends cela, je me dis que cette résignation face à l’avenir est voulue de la part des individus qui créent le «jeu de société». C’est le résultat d’un conditionnement acquis tout au long des années d’esclavage moderne.

Pour l’instant, il faut de l’argent pour acheter un terrain ou mettre de l’essence dans la voiture. J’ose toutefois voir beaucoup plus loin. Nous vivons une transition qui nous fera passer d’un monde dont l’argent est le principal instrument menant à la pauvreté et à la guerre à un monde dans un lointain avenir où chacun offrira gratuitement ce qu’il fait de mieux. Où les gens, las de payer des impôts ou des assurances, refuseront de laisser une minorité posséder les ressources de la Terre.

N’est-ce pas aussi voulu que nous soyons des acteurs de la division en nous enfermant dans l’une des deux options prônées par les médias traditionnels ou sociaux? Par exemple, d’un côté, le virus dangereux ou, de l’autre côté, ledit vaccin mortel. Cette opposition est la base de toute opération psychologique de grande envergure, c’est-à-dire une vaste diversion alimentée par une tonne d’informations manipulées et visant la peur et la division. Une constante opposition canalise la résistance et nous fait perdre du temps, le temps de notre vie, à défendre des positions légitimes dans un jeu illégitime.

Sommes-nous prêts, ou non, à réaliser que le mensonge est plus grand qu’on le pense?

Le «jeu de société», mené par une volonté humaine de pouvoir, qui mousse l’ego des uns ou accroît l’insécurité des autres, n’a cependant aucune valeur réelle en comparaison à la vie elle-même qui réconforte et donne confiance.