LES ÉLECTIONS – INTERDIT DE PENSER ou CROIRE AU PÈRE NOËL

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Les médias traditionnels nous martèlent avec les élections américaines, ils prétendent que Trump est un monstre et Harris, un ange. Deux personnages diamétralement opposés se font la guerre… comme dans une série télévisée ou un film à suspense. On est scotché au grand show de «tous les temps», comme certains disent.

Des médias alternatifs suivent de près les élections américaines; leur enthousiasme face à la victoire de Trump et les promesses de son équipe fantastique donnent l’impression que c’est Noël, et tout le monde doit croire au père Noël.

De la politique actuelle, les médias en parlent tellement, que ça laisse penser que tout le monde s’y intéresse. Si ce n’est pas votre cas, c’est parce que vous êtes «dans le champ». Pourtant, neuf Français sur dix pensent que les politiciens sont corrompus et la faible proportion des électeurs parlent d’elle-même. Est-il interdit de penser que les marionnettes du système électoral sont manipulées par les mêmes mains? Un peu de recherche suffit pour mieux connaître les personnages du show, souvent des comédiens, et avoir une idée claire de ce qu’ils sont réellement.

Les dictatures franches et douces utilisent les mêmes stratégies propres à la perversion narcissique. On vous soumet plus ou moins violemment à l’autorité… pour votre bien! On vous donne l’illusion du pouvoir, si vous allez voter. C’est la démocratie ! Les élites, qui «gouvernent» nos gouvernements, restent à l’abri de cette démocratie : ils sont invisibles et intouchables.

Dans son livre 1984, Georges Orwell décrit une guerre simulée entre trois nations, qui a pour but de maintenir les gens dans la peur et de croire à la «protection» du parti. Le personnage principal Winston réécrit l’histoire, afin qu’elle corresponde au discours officiel du parti. Le ministère de la paix fomente la guerre, celui de l’amour interdit d’aimer et le ministère de l’abondance appauvrit les pauvres gens. L’inversion du discours politique confond les plus sceptiques parmi ces derniers.

Trump, Musk, Kennedy, Harris, Biden, Zelensky, Poutine, Orbàn… jouent les rôles des «méchants et des bons», créant ainsi une confusion permanente. Les méchants ont l’air de déséquilibrés drogués ou séniles. Les bons sont charismatiques, ils vous disent ce que vous voulez entendre. C’est facile, ils vous surveillent sur X ! Ils vous parlent de ce que vous savez déjà, qui servira à vous donner l’impression que vous avez gagné. Mais, ils ne vous parlent pas de leurs prochains grands rôles ni de la suite du grand show… mais on s’en doute un peu, non?

La bonne nouvelle, c’est qu’en dehors des médias, monsieur ou madame tout le monde ne s’intéresse pas autant à la classe politique. L’écart entre ladite élite et la population marque un moment inévitable de changement. D’ici là, oui, nous pouvons exprimer notre opinion, observer le fonctionnement de notre esprit et de notre mémoire (ne serait-ce pas toujours la même histoire ?), et découvrir quelque chose de positif à la suite de la grande désillusion... quand on réalise que le père Noël n’existe pas!