Mobilisation spirituelle de la Pologne (partie 3) /Questions d’actualité provenant des catholiques/

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Avant la visite de Bergoglio au Canada en 2022, les médias ont annoncé qu’il participerait également à un rituel païen. Puis des images ont été diffusées montrant un chaman sifflant dans l’os d’un dindon sauvage et parlant clairement de l’accès au soi-disant cercle sacré des esprits. Il a appelé les personnes présentes à faire un geste de consécration en posant les mains sur le cœur. Bergoglio a fait ce geste avec obéissance et s’est publiquement consacré à Satan. Comment cette consécration peut-elle s’accorder avec le fait qu’il occupe la plus haute fonction de l’Église catholique et qu’il est appelé le Vicaire du Christ sur Terre ?
Une personne consacrée à Satan a renoncé au Christ, a perdu la grâce sanctifiante, et s’il devait mourir dans cet état d’impénitence, il serait condamné pour l’éternité. Par le fait même, il s’est excommunié de l’Église catholique et ne peut donc en aucun cas en être le chef.
Comment est-il possible que les prêtres et les évêques ne soient pas clairs à ce sujet et continuent à le mentionner à chaque messe comme un véritable Saint-Père, en se soumettant à lui et en lui obéissant ?
L’opinion publique catholique crée actuellement une fausse atmosphère, dans laquelle les lois de Dieu ne sont pas respectées et la vérité n’est pas distinguée des hérésies. La papolâtrie prévaut. C’est une hérésie qui déifie l’homme même au prix de la rébellion contre Dieu lui-même. Les prêtres et les évêques sont exposés à la pression morale, voire à la terreur, et menacés de sanctions, voire d’excommunication, s’ils disent la vérité. Il faut beaucoup d’héroïsme à un individu pour résister à ce système de mensonges et au processus criminel d’autodestruction de l’Église.
Pourquoi la vérité ne peut-elle plus être dite ouvertement au sein de l’Église ?
À cause d’une fausse obéissance et d’un abus de la plus haute fonction de l’Église. Le peuple et les prêtres sont convaincus qu’être fidèle au pape signifie être fidèle au Christ. Jusqu’à présent, les prêtres et les évêques n’ont pas été capables de dire la vérité, à savoir que selon les lois de l’Église et de Dieu, Bergoglio s’est exclu de l’Église et est sujet à de multiples excommunications et à l’anathème de Dieu. Bergoglio n’est pas le Saint-Père, mais comme il occupe la structure juridictionnelle catholique, il a le pouvoir exécutif et l’utilise pour destituer les évêques et punir les prêtres. Il a toujours promu l’autodestruction de l’Église sans aucune résistance.
Le pape ne gouverne pas l’Église seul, mais avec le Collège des évêques. Comment se fait-il que le Collège des évêques ne s’oppose pas à cet hérétique public ?
Parce que la majorité des cardinaux et des évêques, qui ont le même esprit que lui, ont été nommés par Bergoglio lui-même. Les autres ont peur de défendre le Christ et la vérité. L’archevêque Carlo Maria Viganò est une rare exception. Que les évêques polonais suivent son exemple !
Si un prêtre est puni d’excommunication pour ne pas avoir mentionné le nom d’un pseudo-pape hérétique, est-ce valable ?
Non, l'excommunication est nulle et non avenue devant Dieu et devant l'Eglise du Christ ! Mais les prêtres et les fidèles, sous le coup de la malédiction de Bergoglio, prennent cette fausse excommunication pour vraie. Le prêtre concerné choisit d'abandonner le combat, incapable de faire face à l'aura de mensonges qui enveloppe l'Eglise catholique actuelle. De nombreux prêtres et paroissiens trompés le considèrent eux-mêmes comme un criminel.
Alors que pouvons-nous faire contre ce système frauduleux de mensonges ?
Il faut un prêtre courageux qui dira la vérité à ses fidèles. Il faut aussi des croyants courageux qui diront : nous défendrons notre prêtre et ne permettrons pas à l’évêque de le chasser de notre paroisse parce qu’il s’oppose à un hérétique et à sa structure de pouvoir et qu’il reste fidèle au Christ et à l’enseignement catholique. Si un prêtre trouve ce soutien en vous, ses fidèles, et si davantage de prêtres du diocèse s’unissent et ne respectent pas l’aura du mensonge, le processus de salut commencera. Ce sera une lutte, mais l’évêque sera impuissant à punir pénalement les prêtres fidèles au Christ. Bien sûr, l’évêque sera alors soumis à la punition de Bergoglio, c’est-à-dire à la destitution. L’évêque devra alors écrire une lettre pastorale expliquant la situation aux fidèles.
Il est important que la majorité des prêtres et des fidèles du diocèse prennent sa défense. Il aura alors la force de se séparer de la juridiction du faux pape. De cette façon, il se sauvera lui-même et tout le diocèse. Si un évêque fait cela, il créera un précédent salvateur pour toute la Pologne. Même si les autres évêques continuent à tromper les catholiques, à les maintenir sous l’emprise de mensonges et à les soumettre à un homme qui apporte une malédiction sur la Pologne, les gens et les prêtres des différents diocèses seront capables de reconnaître les traîtres du Christ. Ils les défieront et les hueront hors de leurs diocèses. Pourquoi auront-ils cette force de résistance ?
Grâce au fait qu’il y aura déjà une alternative de sauvetage en Pologne. Les gens sauront que ces traîtres, au lieu de la suivre, s’y opposent.
Quel espoir y a-t-il pour la Pologne ?
Dieu merci, il y a encore des évêques orthodoxes dans l’épiscopat polonais en plus des libéraux. Il y a donc de l’espoir que si un évêque se lève pour le Christ comme l’a fait l’archevêque Viganò, avec le soutien du peuple polonais, la Pologne verra une percée spirituelle et sera sauvée. Les évêques libéraux démissionneront alors volontairement, ou se conformeront et ne montreront pas publiquement leur attitude intérieure de trahison. Ils seront ainsi obligés, avec toute l'Eglise de Pologne, de se séparer de la malédiction apportée par le faux pape.
Quelles mesures faut-il prendre pour y parvenir ?
Les laïcs actifs doivent encourager les prêtres à rester fidèles à la foi catholique et à rejeter l’apostasie. Les prêtres, avec les laïcs, doivent faire pression sur leur évêque. Ce sera un geste décisif si les prêtres cessent de mentionner le nom de l’archi-hérétique Bergoglio au cours de la messe. Si un évêque punit le prêtre par l’excommunication ou par d’autres sanctions, que le prêtre désobéisse à l’évêque. Un tel évêque est passible de la peine d’excommunication latae sententiae pour s’être uni à un hérétique et à son programme apostat.
Le prêtre peut-il désobéir ?
Il doit désobéir ! Pourquoi ? Parce que nous devons obéir à Dieu plutôt qu’à l’homme, et d’autant plus lorsque cette personne prône publiquement l’hérésie et détruit l’Église. Aujourd’hui, c’est la soi-disant sainte obéissance qui est le plus souvent utilisée à mauvais escient pour parvenir à l’autodestruction de l’Église. C’est un crime grave contre la vérité et contre Dieu. C’est aussi la raison pour laquelle des mensonges prévalent, des innocents sont punis et des criminels sont canonisés.
Quand on parle de cette situation, les gens préfèrent généralement l’ignorer. Ils pensent que tout continue dans la même ornière, que tout va bien et qu’ils doivent obéir au soi-disant pape comme s’ils obéissaient au Christ lui-même. Que faire ?
Il est vrai que beaucoup de gens sont incapables de croire et d’accepter la dure réalité selon laquelle le plus grand traître du Christ, celui qui s’oppose au Christ, occupe désormais la fonction papale. C’est pourquoi nous devons nous mobiliser pour la prière. Cet esprit de tromperie ne peut être brisé par la puissance humaine. Dieu veut qu’il y ait un réveil intérieur de chaque individu par le biais d’une véritable repentance, d’une séparation de l’esprit de ce monde et de la réception de l’Esprit du Christ, l’Esprit de vérité. La sensibilisation du public est nécessaire, mais sans prière et sans relation intérieure avec le Christ, elle n’a aucun pouvoir.
Lorsque vous essayez de vous mobiliser pour la prière par vous-même, cela ne dure généralement pas longtemps. Que faire ?
Il faut adopter un horaire de prière fixe. Sa base est l’Heure Sainte, de 20h à 21h. Sans cela, la famille catholique perd la foi et l’Esprit de Dieu, et Internet, le smartphone et la télévision prennent le dessus. Tout cela introduit un esprit mondain et ne permet pas la prière. L’Heure Sainte doit commencer ponctuellement et aucun jour ne doit être sauté. Cela apportera un changement d’esprit et la puissance de Dieu à la famille. L’esprit du monde diminuera et l’Esprit du Christ augmentera.
Y a-t-il autre chose qui soit nécessaire pour changer l’esprit dans l’environnement catholique, aujourd’hui ?
Il est nécessaire d’avoir un soutien spirituel de la part de groupes de prière qui organisent des veillées de prière. Une autre façon d’approfondir la foi est que les hommes en particulier passent une journée par mois dans des groupes de prière. C’est ce qu’on appelle le samedi de Fatima. Les veillées de prière et le samedi de Fatima sont expliqués plus en détail dans la première partie.
Que doivent faire les évêques de Pologne ?
Ils doivent réfléchir honnêtement à cette situation critique, rédiger une lettre pastorale sur l’état de l’Église, puis prendre une mesure salvatrice. Ils doivent annoncer publiquement, devant le monde entier, que les catholiques de Pologne restent fidèles au Christ et à Ses enseignements, qu’ils rejettent les faux enseignements du pape invalide ainsi que son usurpation de la fonction papale, et se séparent de lui. Si cela ne se produit pas, le pseudo-pape renverra les évêques fidèles au Christ et installera les siens à la place. Cela amènera une malédiction sur toute la Pologne, qui se manifestera par un aveuglement spirituel et un processus d’autodestruction.
Quelles seront les conséquences de la démarche audacieuse consistant à se séparer de la juridiction du pseudo-pape ?
Bien sûr, le Vatican apostat cherchera d’abord à dénigrer les évêques polonais avec des platitudes pieuses et des demi-vérités sur la fidélité à l’Église catholique, le danger de schisme et de déchirement de l’Église catholique, et fera référence à la soi-disant sainte obéissance au soi-disant Saint-Père. Le Vatican de Bergoglio menacera alors également les prêtres et les croyants d’excommunication. Mais il essaiera d’abord de diviser les évêques de manière astucieuse et de les entraîner à nouveau sous la malédiction avec la nation polonaise. Les méthodes de tromperie, de mensonges et de manipulation du pseudo-pape apostat sont connues de tous.
Quel impact positif aura la séparation des évêques polonais du pseudo-pape ?
Un grand impact ! Leur démarche constituera un salut non seulement pour la Pologne, mais pour le monde entier. Les évêques d’Afrique, qui ont également rejeté la déclaration suicidaire et hérétique Fiducia supplicans, comme les évêques polonais, suivront bientôt leur exemple. Pour l’instant, Bergoglio et sa secte tentent de les démanteler progressivement avec diverses demi-vérités ou platitudes religieuses, et ainsi de les entraîner à nouveau sous la malédiction que cette secte a fait peser sur l’Église catholique.
Bergoglio a déclaré publiquement que tout le monde, tout le monde finira par accepter sa Fiducia supplicans. Par conséquent, la démarche de séparation doit être franchie le plus tôt possible. En se séparant de l’apostasie mondiale, c’est-à-dire de la transformation de l’Église catholique en une anti-Église du Nouvel Âge dotée d’un anti-évangile sodomite, la Pologne créera les conditions pour l’acceptation d’un pape légitime. Il défendra à nouveau les enseignements de l’Écriture et de la Tradition, qui offrent une garantie de foi salvatrice et d’observance des lois de Dieu.
Qu’en est-il de la papauté aujourd’hui ?
Selon les lois de l’Église et la logique de la foi, l’Église n’a pas de pape aujourd’hui. Il est absolument clair qu’un homme consacré à Satan ne peut pas être le chef de l’Église. L’Église est en état de siège vacant. Ceux qui se soumettent intérieurement à un pape invalide attirent sur eux l’anathème de Dieu qui repose sur lui.
Quelle punition l’Écriture prescrit-elle à celui qui occupe la plus haute fonction dans l’Église et s’oppose à l’essence même, c’est-à-dire qui introduit une doctrine différente et contraire à l’Évangile ?
Quant à l’Écriture, il est clairement écrit : « Si un ange du ciel vous prêche un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Je l’ai déjà dit et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous prêche un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal 1, 8-9). Le pseudo-pape Bergoglio prêche un autre pseudo-évangile, sodomite, covid et climatique… Il est donc anathématisé par Dieu.
Et quand le pape commet une hérésie, comment la tradition de l’Église le traite-t-elle ?
Le pape Paul IV (1559) dans sa bulle Cum Ex Apostolatus Officio, le pape Innocent III et de bons théologiens enseignent qu’un pape hérétique est déposé par Dieu.
Par exemple, saint Antoine, évêque (1459), écrit : « Dans le cas où le pape deviendrait hérétique, il se trouverait, par ce seul fait et sans aucune autre sentence, séparé de l’Église. Une tête séparée d’un corps ne peut être la tête du même corps dont elle a été coupée ». Saint François de Sales (1622) affirme : « Lorsque le pape est explicitement hérétique, il tombe ipso facto de sa dignité et hors de l’Église… ».
Les canonistes Wernz et Vidal, dans leur interprétation du droit canon de 1943, expliquent : « Par une hérésie notoire et ouvertement divulguée, le pontife romain, s’il tombe dans l’hérésie, est par ce fait même [ipso facto] réputé privé du pouvoir de juridiction avant même tout jugement déclaratoire de l’Église ».
Saint Alphonse de Liguori confirme ce fait en disant : « Si Dieu permettait à un pape de devenir un hérétique notoire et contumace, il cesserait de ce fait d’être pape, et la chaire apostolique serait vacante (sede vacante) ».
Saint Robert Bellarmin (1610) a fait une déclaration bien connue : « Le pape qui est manifestement hérétique cesse par lui-même d’être pape et chef, de la même manière qu’il cesse d’être chrétien et membre du corps de l’Église ».
Saint Bellarmin déclare également : « Et c’est ce qu’écrit saint Jérôme, ajoutant que les autres pécheurs sont exclus de l’Église par sentence d’excommunication, mais les hérétiques s’exilent et se séparent par leur propre acte du corps du Christ… Le non-chrétien ne peut en aucune façon être pape… ne peut être chef de ce dont il n’est pas membre. Celui qui n’est pas chrétien n’est pas membre de l’Église, et un hérétique manifeste n’est pas chrétien, comme l’enseignent clairement saint Cyprien (lib. 4, épist. 2), saint Athanase (Scr. 2 cont. Arian.), saint Augustin (lib. De grat. Christ. cap. 20), saint Jérôme (Dial. contra Luc.) et d’autres ; donc l’hérétique manifeste ne peut pas être pape ».
Saint Bellarmin a poursuivi en disant que rien ne pourrait être pire pour l’Église et que « ce serait la condition la plus misérable de l’Église, si elle était obligée de reconnaître un loup manifestement vorace en tant que berger ».
Et, plus loin, ce saint cardinal a souligné : « Par conséquent, la véritable opinion est celle selon laquelle le pape manifestement hérétique cesse par lui-même d’être pape et chef, de la même manière qu’il cesse d’être chrétien et membre du corps de l’Église ; et pour cette raison, il peut être jugé et puni par l’Église. C’est l’opinion de tous les Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction ».
Que s’est-il passé en réalité avec la déclaration Fiducia supplicans, que Bergoglio a proclamée le 18 décembre 2023 ?
Par cette déclaration, l’Église catholique s’est transformée secrètement en une anti-Église qui n’a plus de doctrine catholique et rejette les lois et les commandements de Dieu. La déclaration Fiducia supplicans légalise et bénit ecclésiastiquement le péché scandaleux de la sodomie, abrogeant ainsi le Décalogue et le Credo.
La messe est-elle valide si le prêtre prononce le nom de ce soi-disant pape ?
Un prêtre ou un évêque qui est en union intime avec l’apostasie du soi-disant pape Bergoglio ne célèbre plus la messe de façon valable. Pourquoi ? Parce qu’un tel prêtre a renoncé aux enseignements du Christ, a expulsé l’Esprit de Dieu, a embrassé les hérésies et l’esprit de l’antéchrist. Les sacrements sont invalides sans le Saint-Esprit. Par conséquent, la consécration à la messe par un tel apostat est nulle et sa messe n’est qu’un simple spectacle pieux.
Qu’en est-il des prêtres qui prononcent le nom du pape invalide au cours de la Sainte Messe, mais ne sont pas en union intime avec lui ?
Il vous appartient, à vous, les fidèles, de les soutenir par des veillées de prière et d’obtenir la grâce pour qu’au moins une poignée de prêtres du diocèse s’unissent et arrêtent de mentionner le pseudo-pape. Un seul homme peut difficilement résister à la pression. Le système apostat les détruirait un par un. S’ils savent que vous les défendez, ils cesseront de mentionner l’apostat, même lorsqu’ils seront menacés d’être expulsés de la paroisse pour avoir gardé la foi véritable, et ils enlèveront ainsi également la malédiction qui vous a été transmise par le pseudo-pape.
N’y a-t-il pas d’espoir qu’à la mort de Bergoglio, un véritable pape catholique soit dûment élu, et donc nous devrions attendre qu’il meure, comme l’a conseillé l’évêque Schneider ?
Un tel conseil est absurde. Bergoglio a déjà nommé une majorité de cardinaux, et a établi un système apostat qui, même si un vrai pape catholique est élu, ne lui permettra pas d’apporter des changements substantiels. En fait, il n’est même plus possible qu’un véritable candidat catholique soit élu de manière officielle comme un véritable pape. Le système de Bergoglio a mis fin à l’institution de la papauté ! La papauté de Bergoglio et son anti-église n’ont rien à voir avec le Christ et l’Église du Christ. Si la papauté doit être sauvée, elle doit être restaurée, et ce de manière extraordinaire, par l’acceptation d’un pape véritable et légitime.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 30 juin 2024