Réponse aux questions d’un membre de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) concernant le pape François invalide

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Question : Vous – le Patriarcat Byzantin – prétendez qu’un catholique doit reconnaître que François n’est pas le pape. Comment un catholique ordinaire sait-il que François n’est pas le pape ? Si le Seigneur veut que nous renoncions à Jorge Bergoglio, nous a-t-il donné un critère objectif pour cela ?
Réponse : Oui, le Seigneur nous a donné un critère objectif. Ce critère objectif pour condamner un apostat public est le fait qu’il prêche un évangile différent. Jorge Bergoglio est un apostat qui prêche publiquement un anti-évangile sodomite, climatique et du covid. La punition pour un tel évangile est l’anathème de Dieu : « Même si… un ange du ciel vous prêche un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le répète maintenant : si quelqu’un vous prêche un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal 1,8-9). Toute la Tradition de l’Église est fondée sur cette position des Écritures :
Le pape Paul IV (1559) dans sa bulle Cum Ex Apostolatus Officio, le pape Innocent III et les docteurs de l’Église enseignent qu’un pape hérétique est déposé par Dieu.
Saint Antoine, évêque (1459), écrit : « Dans le cas où le pape deviendrait hérétique, il se trouverait, par ce seul fait et sans aucune autre sentence, séparé de l’Église. Une tête séparée d’un corps ne peut être la tête du même corps dont elle a été retranchée ».
Saint François de Sales (1622) affirme : « Lorsque le pape est explicitement hérétique, il tombe ipso facto de sa dignité et hors de l’Église… ».
Les canonistes Wernz et Vidal, dans leur interprétation du droit canon de 1943, le précisent clairement : « Par hérésie notoire et ouvertement divulguée, le pontife romain, s’il tombe dans l’hérésie, est par ce fait même [ipso facto] réputé privé du pouvoir de juridiction avant même tout jugement déclaratoire de l’Église… ».
Saint Alphonse de Liguori confirme ce fait en disant : « Si Dieu permettait à un pape de devenir un hérétique notoire et contumace, il cesserait de ce fait d’être pape, et la chaire apostolique serait vacante (sede vacante) ».
Saint Robert Bellarmin (1610) a effectué une déclaration bien connue : « Le pape qui est manifestement hérétique cesse par lui-même d’être pape et chef, de la même manière qu’il cesse d’être chrétien et membre du corps de l’Église ».
Saint Bellarmin déclare également : « Et c’est ce qu’écrit saint Jérôme, ajoutant que les autres pécheurs sont exclus de l’Église par la sentence d’excommunication, mais les hérétiques s’exilent et se séparent par leur propre acte du corps du Christ… Le non-chrétien ne peut en aucune façon être pape… ne peut être chef de ce dont il n’est pas membre. Celui qui n’est pas chrétien n’est pas membre de l’Église, et un hérétique manifeste n’est pas chrétien, comme l’enseignent clairement saint Cyprien (lib. 4, épist. 2), saint Athanase (Ser. 2 cont. Arian.), saint Augustin (lib. De grat. Christ. cap. 20), saint Jérôme (Dial. contra Luc.) et d’autres ; donc l’hérétique manifeste ne peut pas être pape ».
Saint Bellarmin a poursuivi en disant que rien ne pouvait être pire pour l’Église et que « ce serait la condition la plus misérable de l’Église si elle était obligée de reconnaître un loup manifestement vorace en tant que berger ».
Et ce saint cardinal a souligné plus loin : « Par conséquent, la véritable opinion est celle selon laquelle le pape manifestement hérétique cesse par lui-même d’être pape et chef, de la même manière qu’il cesse d’être chrétien et membre du corps de l’Église ; et pour cette raison, il peut être jugé et puni par l’Église. C’est l’opinion de tous les Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction ».
La foi en particulier, et dans une certaine mesure aussi la théologie, ne sont pas une sorte de mathématique qui dépend de la spéculation intellectuelle. La foi, et avec elle le salut, réside dans une relation personnelle avec Jésus-Christ. La connaissance intellectuelle n’est pas la foi et n’assure pas le salut. À l’époque du Christ, il y avait des Sadducéens en Israël qui étaient libéraux et ne croyaient pas à la résurrection, par exemple. Il y avait aussi des Pharisiens qui se disaient orthodoxes, mais ces deux sectes religieuses ont crucifié le Christ. Pourquoi ? Parce qu’ils n’avaient pas de relation personnelle avec Dieu, ne Le connaissaient pas et ne L’aimaient pas.
Le critère objectif pour reconnaître qu’une personne est apostate est son hérésie publique ou son apostasie publique. Cela est clairement indiqué dans le droit canon, mais surtout dans l’Écriture Sainte, comme nous l’avons déjà dit. La négation des vérités fondamentales de l’Écriture et de la Tradition est une preuve suffisante dans ce cas. Bergoglio a clairement commis cela. Un catholique doit se séparer de celui qui fait de telles choses, qu’il soit laïc, prêtre, évêque ou même qu’il occupe la fonction de pape.
Le membre de la Fraternité Saint-Pie X en question se présente comme un défenseur de l’Église, mais en réalité il défend l’apostasie et donc, aujourd’hui, la rébellion de Bergoglio contre Dieu et le blasphème commis contre le Saint-Esprit. Saint Basile dit que le défenseur des péchés est plus coupable que celui qui les commet, parce qu’il rend beaucoup de gens confus.
Le membre de la FSSPX a ajouté, et nous citons :
« François fit vénérer une idole dans les jardins du Vatican et la fit apporter à Saint-Pierre, participa à une cérémonie chamanique, etc. Benoît XVI convoqua « une deuxième réunion d’Assise ». Jean-Paul II embrassa le Coran, convoqua « la réunion d’Assise », fit placer une statue de Bouddha sur l’autel, … ».
Réponse : La personne concernée dit en réalité : on ne peut pas s’exprimer radicalement contre l’apostasie publique de Bergoglio, car on a ici des exemples de gestes apostats de Jean-Paul II et de Benoît XVI…
Certes, les gestes de ces deux papes peuvent difficilement être excusés. Dans une certaine mesure, ils ont préparé le terrain pour l’apostasie de Bergoglio et sa transformation de l’Église en une anti-Église du Nouvel Âge. Mais ni l’un ni l’autre, ni aucun des papes précédents cités ci-dessous, n’ont délibérément et systématiquement sapé les fondements de la foi catholique ou abusé de l’autorité papale contre son essence même avec autant d’effet que Bergoglio l’a fait.
Le membre de la FSSPX poursuit :
« Jean XXII a nié la vision béatifique et la possibilité d’intercession avant le Jugement dernier, et a enseigné, de manière apparemment contraignante, qu’un pape peut changer les enseignements des papes précédents. Libère penchait vers l’arianisme, Honorius Ier vers le monothélisme, etc. De qui, alors, un catholique devrait-il se dissocier ? Selon quel critère savez-vous ce qui est « trop » ? ».
Réponse : En ce qui concerne à Jean XXII (1316-1334), il fut un juriste compétent, mais il avait une vision erronée de l’apparence de Dieu. Lorsqu’il fut critiqué pour cela, il finit par se rétracter de cette opinion erronée. Le pape Honorius fut excommunié à titre posthume en tant qu’hérétique pour l’hérésie du monothélisme. L’hérésie du monothélisme était très cachée. Elle fut révélée par saint Maxime, qui alerta le pape Martin. Le pape Martin s’opposa alors à l’hérésie, pour laquelle il fut condamné à mort par l’empereur.
Le concile général de Constantinople (680-681) déclara Honorius hérétique et l’excommunia de l’Église. L’hérésie de Bergoglio est manifeste et entraîne ipso facto la peine d’excommunication de l’Église.
En 2018, l’ancien nonce américain, l’archevêque Viganò, a publiquement appelé Bergoglio à démissionner ainsi que l’ensemble du réseau gay qui occupait les plus hautes fonctions de l’Église. Le critère objectif pour savoir quand c’est « trop », c’est-à-dire quand la personne en question s’exclut de l’Église, est la prédication d’un autre évangile, dans le cas de Bergoglio la prédication de l’anti-évangile sodomite.
Question : « N’était-ce pas la position du Dr Martin Luther que la conscience de l’individu juge l’Église ? »
Réponse : Il ne s’agit pas seulement de la conscience de l’individu qui juge l’Église, mais il y a, comme nous l’avons déjà dit, un critère objectif, à savoir si l’on prêche l’Évangile du Christ ou un autre évangile. C’est un critère objectif immuable.
Le membre de la FSSPX cite la bulle de Boniface VIII :
« Nous déclarons, disons et affirmons que la soumission de la part de tout homme à l’évêque de Rome est absolument nécessaire à son salut ».
Réponse : Cette déclaration s’applique cependant à un véritable pape qui défend la foi nécessaire au salut et à la morale. François Bergoglio n’est pas un pape ; il s’est excommunié en s’opposant à l’essence même de la foi et de la morale. Il s’est consacré à Satan au Canada et a légalisé et béni le péché de sodomie avec sa déclaration doctrinale Fiducia supplicans.
Quant à Boniface VIII, nous ajoutons que cette déclaration, qui se trouve à la fin de sa bulle Unam sanctam, a été confirmée par le cinquième concile du Latran.
La déclaration de Boniface et du cinquième concile du Latran est vraie dans son essence, car un vrai pape est tenu de défendre la foi nécessaire au salut et à la morale. Bergoglio nie la nature de la foi et de la morale, et n'est pas un pape valide. Prétendre qu'il est pape et se soumettre à lui, c'est accepter une autre foi qui ne conduit pas au salut, et une autre morale qui est contraire à l'Écriture et à la Tradition.
En ce qui concerne les chrétiens hors de l'Église catholique, un chrétien peut être dans une ignorance innocente, et alors il est justifié par Dieu. Cependant, celui qui n'a pas la foi en Jésus-Christ, ou qui est consciemment dans un péché grave ou une apostasie, ne sera pas justifié par Dieu. De nombreux chrétiens orthodoxes et autres ont la foi salvatrice, mais ne vivent que dans une ignorance innocente concernant la fonction de l'apôtre Pierre, principalement en raison de l'abus de cette fonction.
Le membre de la Fraternité Saint-Pie X tente de prouver de manière manipulatrice que, malgré toutes les hérésies, Bergoglio est un véritable pape et que personne n’a le droit de se séparer de lui, ni intérieurement ni extérieurement, sinon il ne sera pas sauvé. C’est l’hérésie de la papolâtrie, qui détruit actuellement complètement la foi salvatrice et qui est le grain à moudre pour enraciner la transformation de l’Église en une anti-Église sodomite du Nouvel Âge. Bergoglio a effectué cette transformation avec sa déclaration Fiducia supplicans le 18 décembre 2023. Il faut être clair sur un point fondamental : Bergoglio est un pape invalide, s’est excommunié de l’Église et ne peut donc pas en être le chef.
Plus loin, le membre de la FSSPX utilise des questions similaires pour donner l’impression qu’un prêtre peut être en union intérieure avec les hérésies de Bergoglio, le mentionner au cours de la liturgie et néanmoins célébrer la liturgie de façon valide.
Nous répondons : la forme, la matière, l’intention et aussi la règle théologique « ex opere operato » ne s’appliquent que lorsque le prêtre ou l’évêque en question est membre de l’Église, vivant ou mort (c’est-à-dire, lorsqu’il est actuellement en état de péché grave). Cependant, s’il n’est pas membre de l’Église, alors rien de tout cela ne s’applique. Ses soi-disant sacrements sont invalides. Le Saint-Esprit n’est pas à l’œuvre, ici. Quiconque commet une apostasie est automatiquement exclu du corps du Christ – l’Église – sur la base de la Parole de Dieu (Gal 1, 8-9) et du droit canon. Reconnaître Bergoglio comme le pape légitime et défendre un apostat à la plus haute fonction est la preuve qu’un tel défenseur ne connaît pas l’Écriture et la Tradition, et n’a pas la foi catholique.
Question d’un membre de la FSSPX :
« Le Vicaire, l’évêque de Rome, a-t-il le pouvoir, par ses actes, par exemple sa participation à une cérémonie satanique, d’expulser le Tout-Puissant de l’Église, de la subjuguer complètement et de la remettre à quelqu’un d’autre ? Le berger a-t-il abandonné ses brebis à cause de la trahison d’un homme ? L’Église est-elle devenue le « corps mystique » de quelqu’un d’autre ? ».
Réponse : Le membre de la FSSPX continue d’affirmer un faux axiome. Il identifie absolument la structure externe de l’Église catholique, dirigée par l’apostat Bergoglio, au Corps mystique du Christ, auquel Bergoglio n’appartient pas. Avec cette apologie de l’apostasie, le membre de la FSSPX dissimule le crime le plus grave que Bergoglio ait commis contre l’Église. Comme nous l’avons déjà dit, le 18 décembre 2023, en publiant la déclaration doctrinale Fiducia supplicans, il a légalisé le péché de sodomie, et a de plus introduit sa bénédiction ecclésiastique. Par cette démarche d’apostasie publique, il a de facto nié le Credo et le Décalogue, et transformé l’Église catholique en une anti-église New Age dotée d’un anti-évangile sodomite. Ce faisant, il a complètement séparé la structure extérieure de l’Église catholique du Corps mystique du Christ. Il faut savoir que ceux qui n’appartiennent pas à l’Église du Christ ne peuvent pas administrer les sacrements de façon valable.
Quel est le but d’une apologie dans le style du membre de la FSSPX en question ? Non pas de séparer les catholiques de l’anti-église de Bergoglio, mais au contraire, de les faire accepter progressivement des doctrines et des morales diamétralement opposées, et de continuer sur la voie de la destruction.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin
+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 4 juillet 2024