Bruxelles : le métro 3 est-il hors de contrôle ? | #Investigation watch?v=l8sY6oGxlhw

Couacs de chantier, travaux à l’arrêt, budget qui explose : le projet du métro 3 s’embourbe. Pour certains, il faut construire cette ligne coûte que coûte. Pour d’autres, il faut arrêter les frais avant que les finances bruxelloises déraillent. #Investigation, en collaboration avec le magazine Médor a enquêté sur le plus gros investissement de l’histoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

Sur papier, ce futur métro a tout pour plaire. La ligne reliera le nord-est de Bruxelles (Evere et Schaerbeek) au Sud (Saint-Gilles et Forest) en passant par le centre-ville, en moins de 20 minutes. Un projet divisé en phases : deux vastes chantiers aux mains de deux maîtres d’ouvrage distincts. La Stib et Beliris, l’organe de coopération entre le Fédéral et la Région bruxelloise. "C’est comme demander à un architecte de concevoir le rez-de-chaussée de votre maison, et à un autre de s’occuper du premier étage. Dès le début, ça ne pouvait pas marcher", souffle ironiquement une source proche du dossier.

Le tronçon nord prévoit le creusement d’un tunnel à 30 mètres de profondeur et la création de sept nouvelles stations. Les travaux n’ont pas encore débuté. Le tronçon sud consiste à transformer des lignes souterraines de trams en une vraie ligne de métro. Un chantier déjà bien entamé et réputé "facile". C’était sans compter un caillou glissé dans les bottes de chantier de la Stib, le maître d’ouvrage. Un caillou à plus de 400 millions d’euros : le Palais du Midi.

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