Résultats difficiles pour Tupperware «Je ne m’inquiète pas pour mon emploi»

Malgré les résultats financiers difficiles et la fermeture annoncée d’un centre de distribution à Laval, les représentants de Tupperware demeurent optimistes quant à l’avenir de l’entreprise.

Une directrice de territoire de Tupperware au Saguenay-Lac-Saint-Jean a affirmé n’avoir eu aucune information à l’interne. Les représentants ont plutôt été avisés des difficultés financières par les médias.

La fermeture du centre de distribution de Laval n’inquiète cependant pas Sylvie Savard, directrice au Lac-Saint-Jean, dans le secteur de Roberval.
Des retards dans les livraisons et dans l’approvisionnement de la marchandise avaient été observés au cours des derniers mois et elle croit que de recevoir la marchandise directement des États-Unis sera plus rapide.

«S’il y a un manque d'employés [...] à Laval et qu’ils ne sont pas capables de rendre le service assez rapidement, il est peut-être mieux pour nous que ça parte des États-Unis pour se rendre directement chez nous», a-t-elle avancé.

«Je ne m’inquiète pas pour mon emploi et j’ai rassuré mes clientes. Oui la bourse a chuté, Laval ferme mais je ne suis pas inquiète en tant que directrice parce que je crois qu’une compagnie qui existe depuis tant d'années, je ne pense pas qu’elle fera faillite», a ajouté Mme Savard.

L’entreprise existe depuis maintenant 76 ans.

Mercredi, les actions de Tupperware Brands ont chuté de 42% à la bourse. Malgré ses chiffres inquiétants, le business Manager Sylvain Tremblay se veut optimiste.

«Ce n'est pas la première fresque qui arrive avec Tupperware. Il y a eu plusieurs hauts et des bas comme n'importe qu'elle entreprise, a rassuré M. Tremblay. Il y a plusieurs compagnies qui vont avoir des “décotes” à la bourse, est-ce qu'elles sont fermées? non».

Le fabricant de contenants en plastique avait même le vent dans les voiles lors de la pandémie. Le confinement en a incité plusieurs à se remettre aux fourneaux et à s’équiper en plats de marque Tupperware. À ce moment, les ventes ont atteint des records historiques.

«On a beaucoup fructifié pendant la pandémie, là je pense que c'est normal qu'on ait une petite chute», a ajouté la directrice à Roberval, Sylvie Savard.

La demande grandissante a généré d'importants délais d'approvisionnements. L'entreprise a donc commandé beaucoup plus qu'à l'habitude, ce qui pourrait expliquer son déclin à la bourse.

«Ils ont des coûts de production qui sont tous en réserve qu'ils ne peuvent pas vendre présentement par rapport à ce qu'il y avait durant la covid, ce qui explique justement les chiffres», a expliqué M. Tremblay.

TVA Nouvelles a tenté d’avoir des commentaires de Tupperware, mais l’entreprise n’a pas donné suite à nos questionnements au moment d’écrire ces lignes.