Masque anti-crachat: des policiers se prononcent sur son utilisation
D’anciens policiers se prononcent sur l’utilisation du masque anti-crachat, que la famille d’un homme décédé lors d’une intervention policière en septembre 2020, à Québec, tient en partie responsable de sa mort.
«C’est un outil que les policiers possèdent maintenant comme plein d’autres techniques qui ont été développées, qui peut être utilisé en cas de protection [...] pour empêcher que la personne puisse te cracher dessus ou échanger des fluides corporels avec toi», souligne l’ancien enquêteur du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Roger Ferland.
Il s’agit d’ailleurs d’un outil qui était déjà utilisé par les ambulanciers paramédicaux.
«Ce n’est pas plus contraignant qu’un filet de pêche», ajoute M. Ferland.
Selon le policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à la retraite et spécialiste des interventions de crise, Michael Arruda, le masque anti-crachat peut cependant exacerber le sentiment de panique chez un individu en crise.
«Le fait de lui mettre quelque chose sur la tête va augmenter le stress, va augmenter le sentiment de problème de respiration, c’est un sentiment, c’est une perception, ça peut effectivement amener la personne à entrer encore plus dans un état de panique», explique-t-il.
Pour l’ancien enquêteur Roger Ferland, l'utilisation de ce dernier permet pourtant de réduire le recours à la force.
«Quand quelqu’un est intoxiqué par l’alcool, la drogue ou a des problèmes de santé mentale, il est en délirium, c’est une urgence médicale, il faut que tu le maîtrises», explique-t-il, «Ça vient permettre de ne pas faire de contrainte physique autour du cou, de la tête de la personne, la mobilité reste encore toute là.»
Sans commenter la cause en litige, le SPVQ précise que le masque anti-crachat est utilisé par les agents au même titre que d’autres équipements de protection disponibles, comme les gants, les masques ou les lunettes. Si un policier est en contact avec de la salive ou du sang lors d'une intervention, un processus médical s’enclenche.
«À partir du moment où il reçoit un crachat, il doit se présenter à l’urgence», précise la porte-parole, Sandra Dion.
Rappelons que les proches de Bruno-Pierre Harvey poursuivent le SPVQ et la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ) pour 330 000 $ en dommages et intérêt.
Selon le rapport de la coroner, le jeune homme de 28 ans serait décédé d’une surdose involontaire de cocaïne.
Après une enquête du Bureau des enquêtes indépendantes, le Directeur des poursuites criminelles et pénales avait conclu que les policiers n’avaient pas commis d'infraction criminelle dans l'exercice de leur devoir.
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