Père Guy Pagès Du dévoiement maçonnique des valeurs chrétiennes

Alors, est-ce que la tolérance est une valeur chrétienne ? En fait, la tolérance c'est supporter un mal que l'on peut pas éliminer.

Mais, voilà ce que c'est dans sa définition la tolérance : Par contre, on doit respecter les personnes.

On tolère pas une personne. Si on tolère une personne, ça veut dire qu'on l'a méprise, quoi. Finalement, on ne l'accepte pas.

On la tolère, on la supporte, donc on l'aime pas. La tolérance, elle s'adresse donc à un mal qu'on veut éliminer.

On attend le moment d'éliminer. Aujourd'hui la tolérance, qui est une vertu éminemment maçonnique, puisque

en fait elle est utilisée pour faire accepter ce qu'on pourra pas accepter. Au nom de la tolérance, on nous demande d'accepter

ce qui est inacceptable. Jésus a dit : "Je suis la vérité". En fait, on voit comment ces principes maçonniques,

dont la tolérance pourrait être l'emblème, sont rien d'autre qu'une négation de Jésus-Christ, que un refus de Jésus-Christ.

On ne veut pas de l'objectivité, on veut pas qu'il y ait quelque chose dont nous ne soyons pas les maîtres.

Si la vérité n'existe pas, donc moi je peux la créer. Je peux dire ce que je veux connaître la vérité.

Si elle existe, bien je dois m'y soumettre. Et donc, je dois accepter de reconnaître que je ne suis pas Dieu, que

je suis pas moi-même la vérité. Donc, c'est toujours le péché originel, voilà. "Pourquoi lui il est Dieu et pas moi ?"

Donc, les hommes voilà, trompés par Satan ont pensés et pensent encore aujourd'hui qu'ils peuvent très bien se mettre

à la place de Dieu et dire eux-mêmes ce qu'est la vérité. La vérité ce sera quoi ? Eh bien, ce sera ni plus ni moins que

les intérêts du puissant du jour ! Alors, l'égalité qui est mise en œuvre aujourd'hui comme étant la valeur absolue

pour justifier la vie en commun, au nom de l'égalité, bien voilà on accepte tout et son contraire.

L'égalité, ça ne doit pas être l'uniformité. L'égalité ça suppose la différence au contraire :

c'est parce qu'on est différent qu'on peut se retrouver dans quelque chose qui nous est commun.

L'homme et la femme sont différents, ils sont égaux mais il restent différent. L'égalité c'est pas être tous les mêmes.

Nous avons une égalité de nature, nous sommes tous des êtres humains, et à ce titre là, nous avons la même dignité

d'être humain, mais c'est pas pour autant que nous sommes égaux. La preuve en est c'est que il y en a qui sont

plus ou moins riches, plus ou moins intelligents, plus ou moins compétents etc. Donc l'égalité, ça doit pas nier

la différence ; Ce qu'il faut arriver, c'est là où l'on voit que le christianisme c'est évidemment la solution

puisque nous prêchons un Dieu qui est à la fois unique et trinitaire. C'est-à-dire qu'Il est à la fois le même

et différent ! Autrement dit en Dieu, ce n'est pas contradictoire d'être à la fois nous-mêmes en tant qu'hommes

différents et nous reconnaître et nous estimer comme semblables. C'est très important de voir que nous venons de Dieu

qui Lui-même parce qu'Il est unique et trinitaire nous donne à nous les hommes de savoir vivre ensemble, nous aimer

parce que nous sommes semblables, et nous respecter dans nos différences. Parce que ces différences sont en fait,

des complémentarités. Nous sommes en fait, tous des hommes et en ce titre là nous devons tous nous aimer

les uns les autres, nous sommes tous aimés par Dieu et en même temps, dans la mesure comme je disais, ce que

nous avons n'est pas contradictoire mais seulement différent, nous devons l'accepter comme un enrichissement.

Personne n'a tout à lui tout seul. Il faut être capable de voir dans l'autre ce que nous n'avons pas.
Un peu comme dans un couple, la femme n'a pas la masculinité et le mari n'a pas la féminité. C'est pas pour autant

qu'ils doivent s'exclure, au contraire, ce que tu n'as pas je trouve ça merveilleux et c'est ça qui va m'enrichir.

Dans la mesure où c'est pas pas contradictoire j'ai bien dit. C'est-à-dire cette culture qui prêche par exemple

ou qui inclut le fait de savoir se reposer et une autre qui au contraire c'est la rentabilité :

Par exemple, on pourrait prendre je ne sais pas moi, une culture des îles, ou africaine et puis la culture chinoise

ou japonaise ou voilà l'individu les membres d'une fourmilière et puis toute sa gloire et son but c'est de produire.

C'est sûr que si on les met ensemble, ça va poser problème. Nous avons des limites. Donc un être humain, il élabore

avant d'être le citoyen du monde, il est d'abord l'enfant de ses parents. Après, il va être le frère ou la sœur

des autres membres de la famille. Et puis, il va grandir comme ça dans le village avec quelqu'un. Après,

dans son pays, et ensuite etc. Donc, il y a des paliers comme ça et ces paliers la, on doit les respecter.